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Prédication du dimanche 24 septembre 2017
Orateur : Pasteur Toni Silasi

Lectures du jour : Psaumes 51, 12-13 ; Apocalypse 3, 10-11 ; Luc 18, 1-8
Frères et sœurs, nous devons apprendre - en tant qu’église - à discerner les temps. Nous sommes parvenus dans les temps de la fin, le retour de notre Seigneur Jésus est proche. En attendant ce glorieux retour, nous devons - en tant que disciples de Christ - faire face au difficile défi de mener une vie sainte et juste dans un monde déchu. Le monde en ces temps de la fin est caractérisé par des tribulations, des épreuves, des tentations multiples (…). Pour pouvoir relever ce défi, nous devons être capables de conserver trois piliers fondamentaux dans notre vie chrétienne, à savoir la présence de Dieu (Saint-Esprit), la Parole de Dieu, la foi.

1. La présence de Dieu (Psaumes 51, 12-13)

La présence de Dieu est primordiale pour pouvoir traverser ces temps difficiles. Jésus nous avait averti, par une série de signes, de l’arrivée de ces temps. Mathieu 24,15 énumère ces signes : une persécution religieuse extrême, la violence parmi les nations, des catastrophes naturelles, la multiplication du mal, l’abomination de la désolation... L’Esprit de Dieu doit être avec nous et en nous afin que nous puissions traverser cette période.

Dans le Psaume 51, nous trouvons David qui recherche la face de Dieu après avoir commis le péché d’adultère. La plus grande crainte de David, à ce moment précis, est que Dieu se retire de lui, qu’il ne soit plus dans sa présence. David a parfaitement conscience que le péché l’éloigne de Dieu, qu’il crée une séparation entre l’homme et Dieu.

David désire avant tout être purifié, car il connaît les conséquences du péché sur sa relation avec Dieu. Il sait que, par son péché, il a attristé le Saint-Esprit de Dieu et a ainsi provoqué son éloignement. David va alors rechercher la face de Dieu, se repentir. Pourquoi ? Parce que Dieu était tout pour David : il était sa consolation, son repos, sa joie, sa force, sa vie. Dieu occupait la première place sur le trône du cœur de David et il ne voulait pas perdre sa présence.

Mais qu’en est-il de nous, frères et sœurs ? Veillons-nous sur nos cœurs afin de garder intacte notre relation avec Dieu ? Sommes-nous soucieux de ne pas attrister le Saint-Esprit de Dieu ? Réalisons-nous que Dieu est une personne et que, comme nous, il éprouve des sentiments, des émotions ?

Dieu n’est pas insensible. Il a des sentiments très forts pour les personnes qu’il a rachetées par le sang précieux de Jésus. Nous devons être conscients du fait que nous pouvons attrister l’Esprit de Dieu en nous. Le Saint-Esprit est chagriné par nos péchés, parce que le péché est contraire à sa nature. Le Saint-Esprit est également attristé parce qu’il est Saint et que nous ne vivons pas dans la sainteté, alors qu’il désire ardemment nous transformer afin que nous ressemblions à Jésus et que nos vies plaisent au Seigneur.

Quand nous péchons, frères et sœurs, nous bafouons l’amour de Dieu, nous méprisons la grâce que Dieu nous a faite en Jésus. Quand l’Esprit est attristé, Il se détourne de nous, entraînant ainsi des souffrances pénibles. Dès lors, bien-aimés, comment pourrions-nous traverser ces temps difficiles sans l’Esprit de Dieu ?

Église ! Nous devons apprendre à nous comporter comme des citoyens du Royaume des cieux, veiller sur nos comportements et, par-dessus tout, veiller sur nos cœurs afin de ne pas éteindre l’Esprit de Dieu en nous. Quelles que soient les circonstances difficiles (maladie, divorce, chômage, stérilité...) que nous traversons, nous devons veiller à demeurer dans la présence de Dieu et à ne pas attrister l’Esprit. Si nous péchons, nous devons nous repentir. Et la Bible nous assure que nous serons pardonnés. «Si, au contraire, nous reconnaissons que nous avons péché et si nous avouons nos fautes, nous pouvons nous fier à Dieu ; Il agira selon ce qu’il a promis et ce qui est juste : il nous pardonnera nos pêchés et nous purifiera de tout ce qui n’est pas juste » (1 Jean1, 9 Parole vivante).

2. La Parole de Dieu (Apocalypse 3, 10-11)

Dieu nous fait la promesse que si nous gardons sa Parole, Lui aussi va nous garder dans ces temps de la fin. Que signifie garder la Parole ? Garder la Parole signifie premièrement que nous croyons que la Parole de Dieu est la vérité. Ensuite, garder la Parole signifie que nous devons conserver précieusement la Parole dans nos cœurs et que nous lui obéissions, que nous la mettions en pratique. Dieu nous assure de son soutien dans les temps difficiles, si nous gardons sa Parole en nous. Face aux circonstances douloureuses que nous pouvons connaître, plutôt que de murmurer et nous lamenter, nous devons rechercher dans la Bible les promesses de Dieu qui correspondent aux situations que nous rencontrons. Dieu ne nous garantit pas de nous épargner des souffrances, mais il nous garantit de son soutien au travers d’elles. Voilà pourquoi la Parole doit être ancrée nous. Elle est l’arme que nous utiliserons au moment opportun contre nos ennemis (les circonstances difficiles de notre vie).

Je vous invite, frères et sœurs, à passer du temps dans la Parole, à la lire, à la méditer, à l’aimer, à demeurer en elle, afin de pouvoir vous en servir au temps convenable, au moment juste. Bien-aimés, Dieu est derrière sa Parole pour l’accomplir, Il est fidèle et c’est la foi (confiance) en sa personne et en sa Parole, qui nous donnera l’assurance, la ténacité nécessaire pour traverser les tribulations qui s’annoncent.

3. La foi (Luc 18, 1-8)

Dans cette parabole, non seulement Jésus nous exhorte à persévérer dans la prière jusqu’à son retour, mais il nous exhorte également à conserver la foi. Dans le verset 8, Jésus s’interroge : « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Cette question de Jésus s’adresse à nous, les chrétiens, et elle présuppose une réponse négative. En effet, frères et sœurs, lorsque Jésus reviendra, va-t-il trouver la foi ou l’incrédulité parmi les chrétiens ? Au milieu des tribulations des derniers temps, allons-nous garder la foi ? Si même Jésus doute de trouver beaucoup de chrétiens ayant conservé la foi, cela constitue pour nous un signal d’alarme qui nous interpelle : nous devons persévérer dans la prière et compter sur le Saint-Esprit pour conserver la foi.

Le diable cherchera par tous les moyens à troubler notre foi, à lui faire faire naufrage. Donc, nous nous devons d’avoir une foi solide, une confiance ferme et vigoureuse qui s’appuie non sur nos sentiments, nos émotions, mais sur Dieu. Notre foi doit être bâtie sur l’œuvre de Jésus à la croix. Jésus est mort à la croix pour nous sauver, Il a tout risqué, tout abandonné par amour pour nous. A son tour, Il nous demande de tout risquer en nous abandonnant à lui. C’est la foi dans l’œuvre de la croix - notre crucifixion, notre mort, notre ensevelissement, notre résurrection avec Christ - qui donnera sa force à notre foi et qui nous permettra de traverser les afflictions qui précéderont l’avènement de Christ.

Bien-aimés, crions à Dieu. Demandons au Saint-Esprit de nous aider à nous donner entièrement à Christ, à porter notre croix. Prions pour que notre foi ne fasse pas naufrage afin que nous fassions partie de ceux chez qui Jésus trouvera encore la foi à son retour.

Frères et sœurs, nous sommes entrés dans les temps de la fin. Devant les terribles souffrances qui se profilent à l’horizon, devant les calamités qui sévissent actuellement dans le monde (ouragans, tempêtes, tremblements de terre...), veillons à rester sobres et à conserver ces trois piliers dans notre vie chrétienne. Car, il en est de même aujourd’hui qu’au temps de Noé : les hommes mangent, boivent et ne se soucient pas de Dieu. Le monde ne croit pas en Dieu, il ne croit pas que l’enfer existe et, malheureusement, cette même incrédulité se retrouve chez certains chrétiens.

L’attachement à Dieu, l’amour pour Dieu ne cesse de décroître même au sein du peuple de Dieu. Notre amour pour Dieu et pour les hommes ne cesse de se refroidir. Nous sommes uniquement préoccupés de nous mêmes. Mais la Parole de Dieu est certaine. Jésus revient bientôt ! Et seuls ceux qui persévéreront jusqu’à la fin seront sauvés. Pour pouvoir persévérer jusqu’au retour de Jésus, nous devons apprendre à conserver les trois piliers ( la présence de Dieu, la Parole et la foi) dans notre vie chrétienne.

Ne nous leurrons pas nous-mêmes. Sans ces piliers, nous courrons assurément vers l’enfer même si nous professons être chrétiens. Dieu est amour, il veut tous nous sauver. Mais si nous n’obéissons pas à ses commandements, si nous ne conservons pas intact le dépôt (le Saint-Esprit, la Parole de Dieu, la foi), alors nous irons tout droit dans la géhenne. Église ! Il est plus que temps de nous repentir, de changer notre façon de voir les choses.

Que Dieu vous bénisses !