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Prédication du vendredi 8 septembre 2017
Oratrice : Sœur Marlène.

Lecture du jour : Jean 5, 1-9
« Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques, étaient couchés un grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fut sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt, cet homme fut guéri ; il prit son lit et marcha ».

Béthesda signifie « Maison de miséricorde ». Autour de la piscine, était couchée une multitude d’infirmes, aveugles, boiteux qui attendaient le mouvement de l’eau pour pouvoir être guéris. L'état de l’homme infirme depuis 38 ans illustre l’incapacité de l’homme à s’approprier tout moyen de guérison par ses propres forces.

En effet, Béthesda n’offrait qu’un service limité : une seule guérison lors du mouvement de l’eau. Premier arrivé, premier servi, dirions-nous. La guérison s'obtenait par le mérite, par les œuvres. Considérons l’état de l’infirme. La guérison ne lui était assurée que s’il plongeait à temps dans l’eau après que celle-ci ait été agitée. Or, il y avait trente-huit ans qu’il attendait sans y parvenir, car les quelques pas à faire pour aller dans l’eau étaient précisément ceux qu’il ne pouvait accomplir en raison de son infirmité. Personne ne semblait disposer à l’aider. Les autres ne se souciaient pas de son cas, chacun étant préoccupé par sa propre guérison. Ce même égoïsme se retrouve aujourd’hui dans l'église. Nous ne nous préoccupons que de nous-mêmes. Nous n’intercédons pas pour les autres ; nous n'évangélisons pas...

Malgré le fait que ce paralytique se trouvait dans la « Maison de miséricorde », il ne parvenait pas à expérimenter, à vivre le miracle. Mais un jour, voilà que la Grâce de Dieu (Jésus) arrive à Béthesda. La Grâce est là, mais elle passe inaperçue, car la foule garde les yeux fixés sur la piscine. Et nous-même frères et soeurs, parvenons-nous à discerner la présence de Dieu ? Ne sommes-nous pas, comme cette foule à Béthesda, « prisonniers » d’un principe, d’une marche à suivre, de rites, de traditions ? Comme elle, nous ne parvenons pas toujours discerner la présence de Dieu et sa nature. Dieu est puissant, miséricordieux. Il est là près de nous. Il veut nous guérir, nous bénir, mais nous ne lui donnons pas accès à nos cœurs et à nos vies.

Jésus est venu pour briser les principes, libérer notre pensée de toute idée préconçue, de tout préjugé afin que sa grâce puisse se manifester dans nos vies. Le Seigneur demande au paralytique : « Veux-tu être guéri » ? Le malade répond en expliquant à Jésus qu’il n’a personne pour le jeter dans l’eau. L’infirme fait ainsi l’aveu de sa propre impuissance. Mais, en même temps, il rejette la raison de cette impuissance sur les autres. Ce comportement se retrouve aujourd’hui dans l’église : S’il n’y a pas de miracle ou de guérison, c’est à cause des autres.

Mon frère, ma soeur, arrêtons de chercher des béquilles dans la maison de Dieu. Jésus veut être notre seul soutien, notre seul appui. La puissance de Dieu est là ; elle n’est pas inaccessible. Jésus veut que nous nous réfugions à l’ombre de ses ailes, là où notre protection sera garantie. Jésus veut nous guérir, nous bénir ! Cependant, tout cela ne se réalisera que si nous donnons accès à Dieu dans nos vies, si nous changeons notre manière de concevoir Dieu.

Bien-aimés, cessons de rechercher l’intervention d’un homme. Recherchons, plutôt, l'intervention de Dieu. Quelle que soit la durée de l’attente dans la manifestation du miracle, la volonté de Dieu s’accomplira. Dieu a un plan pour chacun de nous, voilà pourquoi nous devons persévérer dans la foi et la prière. Gardons notre espérance : au temps convenable, Dieu exaucera nos prières.

Les miracles ne s’obtiennent pas par nos propres mérites, mais uniquement par la Grâce. Jésus a déjà tout accompli. Si nous le croyons et si nous recevons sa Parole nous verrons, alors, la Gloire de Dieu. La Parole de Dieu est puissante et opérante. A l’injonction de Jésus, le paralytique va se lever et marcher. Il va obéir à cet ordre inconcevable au vu de son infirmité, car il avait foi dans la parole de Jésus. Il n'a pas raisonné en se demandant si ce geste était possible ou s'il aurait assez de force pour pouvoir le faire. Non ! Il a juste cru en la Parole de Jésus et il a obéit !

Bien-aimés, quittons le bord de la piscine, oublions les principes, les rituels et les traditions. Tournons nos yeux vers le Seigneur Jésus, donnons-lui accès à notre cœur, acceptons humblement sa Grâce et recevons sans questionnement sa Parole puissante. Dieu est invisible, mais la Bible nous dit que Dieu est derrière sa Parole pour l’accomplir.

Recevez, Frères et Sœurs, la Parole, car elle est esprit et vie.

Que Dieu vous bénisse!

Sœur Marlène