Logo Assemblée du Dieu Vivant

Prédication du vendredi 15 septembre
Oratrice : Sœur Marlène

Lecture du jour : 2 Rois 7, 1-10
« Élisée répondit : écoutez ce que dit l’Éternel. Voici ce qu’il déclare : Demain, à cette heure, sur la porte de Samarie à la porte de la ville, on vendra dix kilos de fine farine pour une pièce d’argent et vingt kilos d’orge pour le même prix. » L’aide de camp du Roi qui l’accompagnait répondit à l’homme de Dieu : Même si l’Éternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ? Élisée répliqua : Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas. Près de la porte de la ville se trouvaient quatre lépreux. Ils se dirent l’un à l’autre : à quoi bon rester ici à attendre la mort ? Si nous décidons d’entrer dans la ville, nous y mourrons, car la famine y règne. Si nous restons ici, nous mourrons également. Venez, descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ! S’ils nous laissent vivre, tant mieux, et s’ils nous font mourir, eh bien ! Nous mourrons ! Vers le soir, ils se préparèrent donc à descendre au camp des Syriens. Lorsqu’ils furent arrivés à la limite du camp, il n’y avait plus personne. Le Seigneur avait fait entendre aux assiégeants le bruit d’une grande armée venant avec des chars et des chevaux. Les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a certainement enrôlé contre nous les rois des Hittites et les rois des Égyptiens pour qu’ils viennent nous attaquer. Ainsi, pour sauver leurs vies, ils se levèrent et s’enfuirent à la tombée de la nuit, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes et laissant leur camp tel quel. Lorsque les lépreux furent donc arrivés à la limite du camp, ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu’ils y trouvèrent. Puis ils emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements pour les cacher ailleurs. Ensuite, ils revinrent et pénétrèrent sous une autre tente, y prirent ce qu’ils trouvèrent et allèrent encore le cacher. Puis ils se dirent l’un à l’autre : Ce n’est pas bien, ce que nous faisons là ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons cette bonne nouvelle pour nous et si nous attendons qu’il fasse jour pour la publier, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, allons prévenir le palais royal. Ils retournèrent à la ville et appelèrent les sentinelles. Ils leur firent ce rapport : Nous avons poussé jusqu’au camp des Syriens, et voilà qu’il n’y a plus personne, on y entend plus une seule voix humaine ; il reste seulement des chevaux et des ânes attachés, les tentes ont été abandonnées telles quelles. »

Les Syriens assiègent donc Samarie ou sévit la famine avec ses horribles conséquences (désespoir, dépression, cannibalisme, comportements extrêmes). Cette famine est le résultat du péché d’Israël. Face à cette situation dramatique, Dieu va manifester sa grâce par l’intermédiaire de l’homme de Dieu (Élisée) qui va annoncer de bonnes nouvelles au peuple, en lui prédisant la fin de la famine et la diminution des prix des denrées alimentaires en l’espace d’une nuit. À la proclamation de cette bonne nouvelle, l’écuyer du roi va se moquer de Dieu. Il va mettre en doute la parole prophétique, la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. L’écuyer fait preuve d’incrédulité par ces paroles : « …même si l’Éternel perçait des trous dans le ciel, comment pareille chose pourrait-elle se réaliser ? » ; il démontre ainsi son manque de confiance en Dieu.

Cette même incrédulité se retrouve aujourd’hui dans l’église. Ne sont-ils pas nombreux, ceux qui, parmi nous mettent en doute la grâce de Dieu, qui la rejettent, voire qui se complaisent dans l’idée que cette grâce est impossible ? Et pourtant, la bonne nouvelle annoncée par Élisée va se réaliser telle quelle. En vingt-quatre heures, le peuple va passer d’une misère extrême à l’abondance ; les denrées alimentaires qui se vendaient à des prix exorbitants vont se vendre à des prix dérisoires comme de véritables liquidations de stocks. Si Élisée annonce l’avenir avec précision, il ne dit rien sur la manière dont la famine va prendre fin ; il ne prononce aucune parole concernant le bruit des chars et des chevaux dans le camp des Syriens ni l’intervention des lépreux (…).

De même aujourd’hui, frères et sœurs, l’homme de Dieu peut libérer des paroles pour vous, sans pour autant préciser la manière dont la main Dieu va se manifester dans votre vie. La prophétie n’est pas donnée pour agir, mais pour espérer, pour s’attendre à Dieu dans les circonstances difficiles de nos vies. Dieu ne révèle pas tout. Il révèle l’essentiel, c'est-à-dire, tout ce qui est nécessaire à notre foi pour voir le miracle se réaliser. Dieu marche derrière sa parole pour l’accomplir. Nous, nous devons seulement recevoir la Parole de Dieu et attendre son accomplissement avec foi et persévérance.

Il y avait, à l’entrée de la ville, quatre lépreux. Ils étaient hors de la ville ; ils ne pouvaient pas habiter avec le peuple, car ils étaient souillés. La lèpre est l’emblème du péché qui souille l’homme. Leur souillure les excluait de la ville, de même que le péché nous exclut de la présence de Dieu puisqu'il nous rend sale devant lui. Les lépreux, eux, étaient conscients de leur état de péché : ils ne pouvaient cacher leur maladie ni à la société, ni à eux-mêmes, ni à Dieu. La mort environnait ces lépreux de toute part. De même, bien-aimés, la « mort » nous environne nous aussi, si nous demeurons dans le péché. La détresse des lépreux va les pousser vers les camps des Syriens où Dieu vient de remporter une victoire complète. C’est Dieu seul, qui a mis en fuite les Syriens. Seule la grâce, l’intervention divine va apporter la délivrance.

Tout comme les lépreux, notre seul espoir, notre seul secours, c’est Dieu. « Le salaire du pêché, c’est la mort » (Romains 6.23) mais, la Bible nous dit que « si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1,9).

Notre relation avec Dieu doit être une relation sincère. Nous devons reconnaître l’état de péché dans lequel nous sommes et nous en repentir. Si nous voulons voir la main de Dieu dans notre vie, nous devons prendre la décision ferme de marcher dans la vérité. Les lépreux n’ont pas entendu la Parole prophétique de l’homme de Dieu. Et pourtant, ce sont eux qui vont vivre en premier le miracle : ils vont rentrer dans le camp et s’emparer des richesses abandonnées par les Syriens. Ce sont eux, également, qui vont apporter la bonne nouvelle du salut de Dieu à Samarie. « Dieu choisit ainsi les choses folles de ce monde pour confondre les sages ; Dieu choisit les êtres faibles du monde pour confondre les forts » (1 Corinthiens 1, 27). Dès lors, mon Frère, ma Sœur, ne méprisons jamais qui que ce soit, parce que nous ignorons qui Dieu peut utiliser pour accomplir ses desseins pour nos vies.

Dans l’accomplissement de ses promesses, Dieu n’a pas besoin de notre aide. Il veut que nous lui donnions notre cœur, que nous gardions la foi, la persévérance et que nos yeux soient fixés sur Jésus. Demeurons dans la présence de Dieu et nous verrons la délivrance qu’Il va nous apporter. Les lépreux n’ont pas gardé pour eux la Bonne Nouvelle du salut ; ils vont la partager avec la ville toute entière. Qu'en est-il de nous, frères et sœurs ? Avons-nous à cœur de partager la Bonne Nouvelle de l’Évangile avec nos contemporains ?

Tout comme les lépreux, nous ne sommes pas des héros au départ, mais devant la grâce qui nous est faite, nous ne devons plus nous taire. Nous devons, avec l’aide du Saint-Esprit, informer les autres hommes de la grâce et du salut disponibles en Jésus-Christ. Bien-aimés, rendons grâce à Dieu pour ses bontés qui se renouvellent chaque jour ; arrêtons de murmurer, de nous lamenter. Dieu connaît nos vies, nos tourments, nos circonstances. Alors, frères et sœurs, ne baissons pas les bras. Nous devons élever le niveau de nos prières, louanges et adorations. Nous devons passer du temps dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.

Cherchons Dieu de tout notre cœur, crions à Dieu, car Lui seul peut résoudre nos problèmes. Lui seul est la solution à nos difficultés. Aiguisons nos sens spirituels afin que nous puissions entendre la voix de Dieu à travers sa Parole, ses serviteurs, les circonstances de notre vie. Et nous verrons ainsi la délivrance qu’Il va nous apporter.

Que Dieu vous bénisse !

Sœur Marlène