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Prédication du dimanche 5 novembre 2017
Orateur : Pasteur Toni Silasi

Lecture du jour : 1 Chroniques 4, 1-9
A première vue, Jaebets ne semble pas avoir grand-chose pour réussir dans la vie. Son nom lui-même est déjà, en soi, difficile à porter car il signifie « douleur », « souffrance ». Pour l'avoir enfanté dans la douleur, sa mère va trouver normal de lui donner ce nom qui signifie de surcroît « celui qui cause ou causera de la souffrance, de la douleur ». Mais, frères et sœurs, Jaebets va refuser d’être fataliste ; il va s’interroger sur le sens de sa vie. Il va rejeter la douleur, la souffrance, la médiocrité, l'échec. Il a compris que ce nom « Jaebets » est la source de son malheur. Il va donc invoquer le Dieu d’Israël pour échapper à son triste sort, afin que le changement se manifeste dans sa vie.

Qu’en est-il de nous-mêmes, frères et sœurs ? Pouvons-nous, à l’exemple de Jaebets, prendre le temps de méditer sur la source de nos souffrances ? Est-ce notre nom, notre comportement, notre famille ? Pour voir un changement radical s'opérer dans sa vie, Jaebets va prier. Il ne s'agira pas d’une simple prière, mais d’une prière audacieuse qui va réorienter le cours de son existence ; une prière qui va transformer le mal en bien. Mais comment ? Par le fait qu'il prie en croyant que Dieu est un grand Dieu qui va répondre à sa prière ; il prie en ayant foi qu'il n'existe aucune situation que Dieu ne puisse changer. Il sait que c'est en Dieu qu'il doit avoir confiance pour être délivré de son malheur. Jaebets avait la certitude que la délivrance ainsi opérée serait absolue. Fort de ces convictions, il va adresser à Dieu des demandes à la mesure de ce qu'Il est : Dieu tout-puissant, omniscient, omnipotent. Jaebets va faire quatre requêtes à Dieu. Si Dieu les lui accorde, elles seront la preuve de sa complète délivrance.

Première requête, la bénédiction pour sa vie : « Si tu me bénissais abondamment ». A l’image de Jaebets, nous désirons tous être bénis de la sorte ! Seulement, frères et sœurs, pour que Dieu puisse nous bénir, notre situation devrait le permettre. Bien-aimés, Dieu ne bénit pas à n’importe comment. Pour expérimenter la main de Dieu ou sa bénédiction, nous devons veiller à ce qu’il n'y ait aucun obstacle (péché) entre Dieu et nous. Oui, Dieu désire nous bénir ; alors, à l’instar de Jaebets - et malgré les circonstances douloureuses que nous pouvons traverser - n'hésitons pas à Lui demander de nous bénir. Sa Parole nous assure, dans l'épître aux Éphésiens, que nous sommes bénis, en Christ, de toutes bénédictions dans les lieux célestes. C'est notre position en Christ qui nous assure la plénitude de la bénédiction de la part de Dieu. Nous devons, donc, être conscients de ce que nous sommes en Christ. En Christ, nous sommes parfaits, agréables à Dieu. En Christ, nous sommes des rachetés du Seigneur, revêtus de Christ. Dieu nous reçoit et nous voit comme il voit Christ ; il nous accepte comme il accepte Christ : c'est grâce à cette acceptation que nous sommes bénis. Frères et sœurs, la bénédiction de Dieu n’est pas automatique. Il ne nous bénira que si nous marchons fidèlement devant lui.

Deuxième requête, avoir un territoire agrandi : « Si tu étendais mes limites ». Jaebets demande à Dieu d’élargir son terrain d’influence. Désormais, Jaebet ne veut plus apporter le malheur ou la souffrance mais, plutôt, la bénédiction. Biens- aimés, demandons à Dieu d’étendre notre territoire afin que nous puissions proclamer Sa Parole à notre entourage, notre famille, nos collègues, nos voisins, etc. Soyons des hommes et femmes de foi. Adressons à Dieu des demandes à la hauteur de ce qu’Il est ! Ainsi nous verrons Dieu ouvrir des portes que plus personne ne pourra fermer. Lorsqu’il est fait mention de « limites », il ne s’agit pas de limites territoriales ou géographique, mais bien de limites spirituelles. Nous devons avoir, dans nos cœurs, le désir que nos limites spirituelles soient étendues afin que nous parvenions à entrer en possession de notre héritage en Christ. Nous pourrons, ainsi, jouir des bénédictions dont Dieu nous a pourvu.

Troisième requête, la présence de Dieu : « Si ta main était avec moi ». Jaebets ne compte pas sur son énergie naturelle, sur ses propres forces pour accroître ses limites. Il compte uniquement sur la puissance de Dieu. Bien-aimés, si nous voulons réussir notre vie chrétienne et si nous désirons qu’elle soit forte et victorieuse, demeurons dans la présence de Dieu chaque jour, minute après minute, seconde après seconde. Ainsi s’accomplira la promesse de Dieu énoncée dans Mathieu 28.20 : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ».

Quatrième requête, être garder du mal : « Si tu me mettais à l’abri du mal ». Jaebets sait que le mal qui règne dans le monde et qui apporte de la douleur n’a pas disparu : il est toujours présent. Voilà pourquoi Jaebets ne demande pas à Dieu que le mal soit ôté, mais il désire être mis à l’abri de ce mal dont il ne peut que constater l’existence. En priant, Jaebets reconnaît que seule la puissance de Dieu est capable de le garder.

Dieu va répondre à la prière de Jaebets en lui accordant tout ce qu’il avait demandé, car ses requêtes avaient été formulées selon la volonté de Dieu. Frères et sœurs, Dieu répond toujours à la prière de celui qui se confie à Lui. Seule une confiance absolue dans la grâce et la puissance de Dieu nous permettra de voir Sa main sur nos vies. Dans nos prières, demandons ce qui nous sera profitable spirituellement et non ce qui sera pour la satisfaction de notre chair. Et, soyons-en assurés, biens-aimés : Dieu répondra favorablement. A l’exemple de Jaebets, Dieu souhaite que nos cœurs soient remplis de lui seul, que nous lui soyons fidèles en toute chose. C'est cette dépendance, cette confiance qui va permettre au Seigneur de déverser ses bénédictions sur nous. Ouvrons-nous au Seigneur ; libérons-nous de nous-mêmes afin que Dieu occupe la première place sur le trône de nos cœurs. Ainsi nous pourrons développer une relation d’intimité avec Dieu qui, Lui, exaucera nos prières.

Que Dieu vous bénisse !